Un Fanzine par Mois — rencontre & raconte :

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Plume Hecquard

Fin 2021, nous étions invités à un festival caennais de microédtion organisé par les étudiants de l’ESAM. C’est Plume qui avait choisi de nous faire participer à cette édition. À notre reconnaissance s’ajouta vite le plaisir de savoir que nous allions faire découvrir son travail. Nous furent immédiatement charmés par Xatcah et il n’en fallut pas plus pour qu’il devienne un jour le fanzine d’un mois.

Dans un premier temps, peux-tu te présenter ?
Nous dire d’où tu viens, qui tu es, comment tu occupes tes journées, ton parcours…

Je m’appelle Plume Hecquard et je viens de Normandie. Je suis actuellement en train de finir mes études d’art en édition & design graphique. J’ai toujours adoré l’illustration et en ce moment je me concentre surtout sur la création de livres jeunesse, mais j’espère toujours à travers mes dessins toucher aussi les adultes. Je suis quelqu’un de très manuelle, mes parents m’ont appris à m’occuper sans les écrans, et même si maintenant j’avale un nombre incalculable de films & de séries, je m’occupe aussi beaucoup grâce au tricot, au canevas, à la couture et j’ai même appris la laine cardée ! Je n’ai pas encore eu la chance de pouvoir voyager dans ma vie, du coup, je le fais à travers des lectures et des documentaires, j’ai une passion pour les films sur la banquise ! La création de Xatcah résulte d’ailleurs de ma consommation accrue d’Arte après la découverte du documentaire « Arctique une odyssée sous la glace » de Denis Blaquière.

Dans quel cadre as-tu réalisé Xatcah et qu’est-ce qui t’a inspirée dans la thématique «désert de gobi et réchauffement climatique, quel avenir pour les peuples
de Mongolie et de Chine» ?

J’ai réalisé Xatcah dans le cadre de mon projet de diplôme en licence, je l’ai d’ailleurs fini le jour du confinement et je n’ai jamais pu le présenter au jury. J’avais fait le choix de faire une exposition plutôt jeunesse sur l’impact de nos sociétés sur les peuples autochtones. À l’époque j’avais 4 projets sur ce thème :
→ Siku, une édition inspirée du livre Le Droit au Froid
de Sheila Watt-Cloutier qui parlait de l’Arctique
et des peuples Inuits face à la culture occidentale
et au réchauffement climatique.
→ Floresta, projet sur les peuples d’Amazonie.
→ Migrateurs, un atelier jeunesse sur la migration climatique.
→ Et Xatcah !
À part Floresta qui n’a jamais vu le jour, ce sont tous des projets que je porte encore aujourd’hui et qui m’ont aidée à faire évoluer ma pratique. Ils me tiennent encore beaucoup à cœur.
Pour Xatcah, je dirais que le thème s’est imposé à moi quand j’ai décidé de mon sujet de diplôme. J’ai commencé à me renseigner sur les peuples et j’ai trouvé un documentaire sur le désert de Gobi qui m’a touchée et c’est comme cela que le projet est né.

Comment as-tu organisé
tes recherches ?
Pour le texte, comme pour les illustrations…

Je ne me souviens plus trop pour les recherches textuelles, je pense que je regardais beaucoup de choses, prenais des notes, puis j’écrivais et seulement après avoir cette base je réfléchissais à la forme et aux images. Pour le travail d’illustration, c’est assez atypique ! En fait, ce projet a d’abord existé avec des photographies que je m’étais amusée à graver sur du papier. À l’époque avec un ami on allait souvent au Dôme ( Fab Lab avec des machines comme la graveuse laser ) et on expérimentait à fond toutes les possibilités des machines. Par la suite, j’ai voulu faire un Xatcah plus sage et imprimable en multiples exemplaires, car il me plaisait trop pour être réduit à un simple exemplaire visible à l’école. C’est comme cela que je me suis retrouvée à reprendre tous les visuels en illustrations et à choisir l’impression en risographie.

Où en es-tu aujourd’hui ?
Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Aujourd’hui je suis en pleine préparation du diplôme et j’ai hâte d’avoir fini ! J’ai la chance d’avoir débuté un tout petit peu mon travail d’artiste / auteur comme graphiste & illustratrice pour des lieux culturels, et j’espère que l’avenir me réserve encore plus de projets. J’aimerais notamment réussir à trouver une maison d’édition pour pouvoir illustrer mes premiers livres. Advienne que pourra !

tEs rechErches ?
Pour le texte, comme pour les illustrations…
Je ne me souviens plus trop pour les recherches textuelles, je pense que je regardais beaucoup de choses, prenais des notes, puis j’écrivais et seulement après avoir cette base je réfléchissais à la forme et aux images. Pour le travail d’illustration, c’est assez atypique ! En fait, ce projet a d’abord existé avec des photographies que je m’étais amusée à graver sur du papier. À l’époque avec un ami on allait souvent au Dôme ( Fab Lab avec des machines comme la graveuse laser ) et on expérimentait à fond toutes les possibilités des machines. Par la suite, j’ai voulu faire un Xatcah plus sage et imprimable en multiples exemplaires, car il me plaisait trop pour être réduit à un simple exemplaire visible à l’école. C’est comme cela que je me suis retrouvée à reprendre tous les visuels en illustrations et à choisir l’impression en risographie.

Qu’est-cE que tu dIraIs À quelqu’Un
quI s’apprêtE à lire * XatcAh * ?

Je n’aurais pas la prétention de dire que mon édition va leur permettre de connaître à fond le désert de Gobi. Je pense simplement qu’elle peut permettre de découvrir ce lieu si on ne le connaît pas du tout, et peut-être déclencher de la curiosité chez certains lecteurs / lectrices et leur donner envie de manger des documentaires Arte à gogo comme moi !
En tout cas, je leur dirais juste bon voyage & bonne réflexion sur le monde !
Et j’espère que les visuels vous câlineront la rétine !

rédigé par ☞ Yann Quelennec
Plume Hecquard x Un Fanzine par Mois

( Parfois indisponible dsl. )