Pouvez-vous présenter
les Membres de Lazer CÃo ?
Bonjour ! Nous à la base, c’est Quentin Dufour, Thomas Carretero et Robin Pouch. On s’est rencontré pendant nos études à Auguste Renoirà Paris et maintenant on travaille dans le même atelier à Angoulême.
Mais là, depuis peu, on intègre deux nouveaux comparses (du « sang frais ») à notre vieux trio : Léa Cecchetto et Antoine Causaert. Iels sont aussi dans notre atelier et on ne sait pas trop pourquoi mais i·els sont motivé·e·s à trimer avec nous !
Qu’est-ce qui identifie
un livre Lazer CÃo ?
Ben honnêtement, c’est une question pas facile, qui revient de temps en temps. Je dirais comme ça que notre volonté première c’est quand même de proposer des zines assez narratifs, quoique c’est pas toujours vrai (voir Amphibiens de Quentin Dufour). On a pas gravé dans le marbre quoique ce soit pour l’instant. Bref, on y va au feeling quoi !
Après on a l’opportunité de quasi tout imprimer avec notre duplicopieur riso (modèle RZ1070E) et on essaie de faire au max par nous même avec des machines qu’on a racheté à des imprimeries en faillite (rip). Du coup, mine de rien, c’est ça aussi une production Lazer Cão…
C’est quoi les projets du présent & de l’avenir pour la maison d’édition ?
Actuellement, on écoule petit à petit nos « Insectoïdes », notre plus gros livre collectif, ainsi que d’autres petits projets plus personnels : Ombra de Quentin Dufour ou bien encore Mapas, une autre BD de Islena Neira, pour en citer deux.
Mais là on commence à être en rupture de quasi tout, heureusement on a pleins de projets en rétention depuis un moment ! On a, Quentin, Thomas et Robin, un recueil qui est dans les fours depuis des temps immémoriaux… Le fanzine éponyme, Lazer Cão, qui traite trois histoires à des altitudes différentes, qu’on espère sortir avant la fin d’année.
Mais à côté de ça Quentin prépare une suite conséquente à Ombra, Robin travaille sur un nouveau concept, un « gag-manga de schrödinger », on a des zines avec Valentin Seiche et Emil Friis Ernst qui devraient pas tarder et sinon Thomas fait de la musique dans son coin.
Sans oublier notre calendrier, l’Organizer, qui devrait sortir en fin d’année comme chaque année.
On a pléthore d’autres « délires » mais ça commence à être indigeste alors on va s’arrêter là .
Comment s’est formé le projet de livre Mundo Kaki et la collaboration avec Islena Nera ?
Comme tous nos projets, c’est une amie à la base ! Je dirais qu’on ne va jamais chercher bien loin tellement on est entouré d’artistes de talent. Angoulême, ville de la bande dessinée oblige…
Pour Mundo kaki comme pour Mapas (qu’on a sorti un peu avant), Islena nous a montré ses planches déjà encrées, on a décidé comment faire la couleur ensemble pour pouvoir l’imprimer en riso et le livre était né. C’était trop simple dans l’idée mais heureusement la riso complique toujours tout dans la réalisation.
Aussi vu que Islena a écrit en espagnol à la base, sa langue natale, l’occasion était trop belle pour ne pas mettre le texte original à la fin dans un petit rabat. Petit rabat qui aura été beaucoup plus compliqué à façonner que prévu.
Qu’est-ce que vous diriez à quelqu’un qui s’apprête à lire Mundo Kaki ?
J’ai demandé à Islena et, tenez vous bien, elle avait exactement la même réponse en tête que nous : « Bisou ».